GREEN SHOP
Hip-hop, Soul
World music
Les acolytes de Green Shop n’en sont pas à leur premier coup d’essai, loin de là. Ils animent la scène hip-hop depuis maintenant 20 ans, surfant sur les époques et les styles sans éclaboussure.
« On fait partie de cette scène hip-hop de dinosaures à Besançon », s’amuse José Shungu quand on lui demande de présenter son équipe. Aurélien Dudon, à la guitare, et Claudio Ibarra, à la basse, accompagnent le mc bisontin depuis environ 20 ans sur les scènes de la région, notamment au sein du groupe La Cédille. Laurent Pirbay, aux machines et synthétiseur, est venu s’associer à eux en 2011 pour faire naître Green Shop. L’alchimie perdure depuis plus de 10 ans.
Avec une énergie communicative, les artistes ne font pas l’économie de la bonne humeur tant dans leur manière d’être que dans ce qu’ils proposent musicalement. Ils composent une musique rayonnante aux multiples sonorités, comme un trait d’union entre leurs différentes cultures.
« Du fait de nos origines, nos influences sont très larges. Personnellement, j’ai baigné dans la musique zaïroise (ndlr, le Zaïre est l’ancien nom de la République Démocratique du Congo) », explique José Shungu. D’un morceau à l’autre, avec des rires en guise d’interlude, on reconnaît des sonorités soul, hip-hop évidemment, mais aussi jazz, afro ou encore funk.
Tous ont un lien indéfectible avec la musique. « C’est dans notre ADN, on ne peut pas s’en passer et je pense qu’on en fera tout au long de notre vie. Dès l’instant où on exprime, et des mots et des émotions, ouais c’est libérateur », confirme le parolier du groupe.
Greenshop finalise actuellement son troisième album. Après Kinshasoul en 2014 et Antipodes en 2018, le dernier né devrait nous faire danser. Il sera très influencé par la musique afro. « Y’a plus qu’à boucler la petite affaire et rendez-vous en 2024! », comme le dit José Shungu. L’invitation est lancée.